
Le lieu d’un pari esthétique fort Le premier élément caractéristique du Saint-André est le pari esthétique qui définit le lieu comme un lieu de « cinéphilie exigeante » autour du cinéma d’auteur. De ce point de vue le lieu est associé à deux grands traits : des films d’auteur nouveaux et des reprises de grands classiques de l’histoire du cinéma d’auteur. |
Un lieu du documentaire Autre spécificité intéressante : la place qu’on a accordé au documentaire en tant que film et en particulier en tant que film d’auteur, au sens où les réalisateurs sont considérés comme des créateurs au même titre que les autres cinéastes. |
Un lieu de « résistance culturelle » L’activité du cinéma et surtout la volonté de maintenir une programmation de qualité, des films d’auteur plusieurs semaines à l’affiche, la lutte contre les distributeurs et les monopoles, médiatisés par les interventions publiques de R. Diamantis dans la presse font du Saint-André un lieu associé à la lutte des cinémas Arts et essai pour défendre « un autre cinéma » et surtout des formes indépendantes des produits de grande consommation culturelle. |
En 2010, Scintillo s’associe à Dobrila et Eric Diamantis, la femme et le fils de Roger Diamantis, pour exploiter le cinéma et préserver l’esprit qui a conduit à construire la notoriété de ce cinéma.
La société d’exploitation s’appelle Transit Image SA. Roger Diamantis nous a quitté le lundi 14 juin 2010 et en continuant de l’ouvrir tous les jours, c’est à lui que nous rendons quotidiennement hommage…
Un projet pour le Cinéma
En préalable à l’exploitation du cinéma, nous avons consolidé la définition du projet de vie et de développement de l’équipement, reposant sur trois principes:
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Ce travail de positionnement stratégique et esthétique s’est également accompagné d’une analyse de la faisabilité du projet en termes de:
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